On traite ici de la mémoire comme lieu central où se noue, en perspective chrétienne, l’identité de l’homme, au cœur du temps et par-delà un «oubli» originaire. On montre comment la «polarité christologico-pneuma-tologique» propre à la doctrine chrétienne éclaire ce moment. On indique enfin comment la mémoire ainsi comprise s’inscrit dans des réalités anthropologiques générales, avant d’esquisser certaines incidences de l’orientation proposée en terrain proprement herméneutique