La question de l’espérance chez Kant est abordée à partir de trois angles complémentaires. Après en avoir situé le lieu dans le cadre même du discours kantien, on s’interroge d’abord sur le contenu de l’espérance, son objet, à savoir la béatitude proportionnée à la moralité. En second lieu, on se demande à quelle condition l’espérance est possible pour un être faillible voire mauvais par nature. Enfin, on analyse les «traces» visibles qui permettent d’espérer, cela tant au niveau individuel que collectif.