Dans un premier temps, l’auteur s’attache à présenter les principales contributions de l’ouvrage collectif L’Europe et les Juifs, issu d’un colloque tenu à Lausanne. Dans un second temps, l’auteurformule quelques questions critiques, en dégageant les enjeux chronologiques, géographiques et topiques des options méthodologiques de l’ouvrage. En particulier, il relève l’absence problématique de l’islam. [Esther Benbassa, […]
Pierre Thévenaz (1913-1955) et la con...
Le projet de Pierre Thévenaz d’une «philosophie sans absolu» est le fruit de la rencontre entre la raison philosophique et l’expérience-choc de l’annonce chrétienne, qui restitue à l’humain sa dimension uniquement et radicalement humaine. Le monde d’ici-bas devient ainsi le lieu de l’homme dans son historicité. La méthode de cette conversion à l’en deçà est […]
Paracelse critique d’Érasme : d...
Paracelse, médecin et théologien, adopte en plein XVIe siècle une attitude de rejet à l’égard de l’humanisme ambiant, plus particulièrement à l’égard d’Erasme. Le retour à la perfection antique chère aux érudits renaissants n’est, selon Paracelse, qu ‘une mode dangereuse. Étudier le passé pour comprendre le présent est une erreur : en médecine, pour remédier […]
Plotin et Socrate
Cet article vise à restituer la vérité d’une figure historique emblématique, Socrate, et la réception du personnage à travers Plotin. Plotin, dans les citations des Ennéades envisage Socrate comme image d’un modèle intelligible, ensuite, à la manière d’Aristote comme cet exemple; troisièmement comme âme; enfin se dessine une image de Socrate comme individu et comme […]
L’identité personnelle chez Wit...
Nous montrons ici que le rejet de l’identité par Wittgenstein s’appuie sur la contestation du principe de causalité, doublé d’une conception pragmatique de la personne. Dans son rejet de la causalité la position de Wittgenstein ressemble fortement à celle de David Hume. Pour parvenir à une conception pragmatique de la personne on analysera l’usage linguistique […]
L’absurdité de l’identité...
Ludwig Wittgenstein récuse l’identité pour des raisons philosophiques. Nous montrons que ces raisons se situent au moins à deux niveaux philosophiques différents et complémentaires : a) le premier niveau est logico-sémantique et correspond à l’époque du Tractatus ; le philosophe rejette l’Identité conformément à sa théorie du signe ; b) le second, d’ordre gnoséologique, se […]
Quand les mots sont des actes : les «...
Selon Wittgenstein, nos énoncés spontanés ne sont pas des descriptions, mais des expressions qui ont plus d’affinité avec le comportement qu’avec le langage descriptif. Il s’agit donc d’une nouvelle espèce d’acte de langage (speech-act) : plutôt que la consécration des mots en performatifs par convention, les énoncés spontanés sont des actes par leur spontanéité même. […]