Le chapitre 14 de l’évangile de Luc offre un condensé de divers problèmes de traduction. l’auteur prend appui sur une division en trois parties : à travers la guérison d’un hydropique, Jésus affirme son autorité personnelle ; puis, par une parabole, il explique comment on participe au banquet du Royaume ; enfin, à travers trois préceptes qui concluent le chapitre, il indique à quelles conditions il est possible d’être son disciple. Des considérations syntaxiques et sémantiques d’un côté, une analyse contextuelle de l’autre, montrent qu’en chacun de ces trois trois moments l’interprétation littérale du texte est déficiente et que la traduction doit en être révisée.