Du XIIe au XIIIe siècle, la philosophie aristotélicienne est transmise à l’Occident latin par les récentes et nombreuses traductions de l’arabe et du grec. Le «nécessitarisme» et le «naturalisme» aristotéliciens naissent alors, au moment où les penseurs chrétiens prennent conscience des présupposés implicites à leur propre culture scientifique. De nouvelles conceptions philosophiques du possible et la reconnaissance théologique de la contingence entraînent un rejet de la conception du monde décrite par Arthur O. Lovejoy comme plénitude.