L’article s’attache à dégager la compréhension du vivant chez Merleau-Ponty, en particulier dans son enseignement sur La nature en 1957-1958 au Collège de France. Pour en faire ressortir les accents spécifiques, l’auteur compare ce point de vue à celui de Martin Heidegger dans son cours de 1929- 1930 sur Les concepts fondamentaux de la métaphysique. Cela le conduit à confronter la notion heideggerienne d’Umring à celle d’Umwelt chez Merleau- Ponty, pour découvrir dans cette dernière la vie comme une puissance créatrice de mondes.