Prolongeant ses recherches sur la justification êpistémique, l’A. soutient que la raison théorique – qui s’exprime par l’acceptation rationnelle – et la raison pratique – qui débouche sur des préférences rationnelles – parviennent à leurs fins seulement sous les conditions suivantes: (i) une acceptation que nous sommes dignes de confiance dans nos acceptations et (ii) une préférence pour être dignes de confiance dans nos préférences. Ces clefs de voûte de la justification se réfèrent à elles-mêmes. En outre, la justification des acceptations exigence la préférence (ii) et la justification des préférences exige l’acceptation (i). En cela se manifeste une unité de la raison théorique et de la raison pratique.