Nous montrons ici que le rejet de l’identité par Wittgenstein s’appuie sur la contestation du principe de causalité, doublé d’une conception pragmatique de la personne. Dans son rejet de la causalité la position de Wittgenstein ressemble fortement à celle de David Hume. Pour parvenir à une conception pragmatique de la personne on analysera l’usage linguistique et grammatical qui régit l’identité personnelle. Chez Wittgenstein le concept de personne se définit par rapport au contexte actionnel.