Ayant maintes fois exposé la pensée de Maurice Nédoncelle dans son ensemble et selon son évolution, je crois utile d’attirer l’attention, dans la présente étude, sur l’un des aspects les moins connus de son œuvre, en raison de l’intérêt que pourraient y trouver les historiens de la philosophie. Elle est en effet parsemée de monographies, souvent de circonstance, où le philosophe reprend selon une perspective originale, tel point de doctrine impliquant, chez un auteur ou dans un courant de pensée, la notion de personne. De cet aspect du personnalisme nédoncellien, il ne semble pas qu’on se soit jusqu’alors occupé, alors que certaines de ces études isolées apportent un vrai renouvellement des perspectives en histoire de la philosophie. C’est à combler cette lacune que je voudrais consacrer ces pages, écrites à la mémoire d’un ami.