Je vous avouë, Monsieur mon très Cher Cousin, qu’à moins de m’apprendre que vous étes à la tête d’un Regiment, vous ne pouviés rien m’anoncer de plus agréable, que les sentimens dont Son Excellence Monsieur le Comte de Frise m’honore. Je crois que la fueïlle que vous lui feres lire vaut mieux que ma lettre remplie de complimens même les plus sincères. Pour bien juger de l’impression <qu’il l’article> que fait sur moi l’article par lequel je commence ma réponse, vous devés savoir que dans tout ce que j’ay fait imprimer, je me suis rendu asses attentif sur moi même pour me permettre d’être persuadé que j’ay réellement perdu de vuë & mes intérêts & ma reputation, pour ne me proposer autre but que d’étre utile.