La lettre encyclique de Jean-Paul II, Veritatis splendor, ne laisse pas indifferent par les questions qu’elle pose sur les rapports entre la foi et l’éthique, l’esprit et le corps, la conscience de la vérité. Toutefois, la pertinence des questions se trouve occultée, d’une part, par leur traitement autoritaire, et d’autre part, par une argumentation fondée sur une théologie obsolète. L’excès de schématisation causée par ces approches déficientes risque d’écarter cette lettre du débat éthique se déroulant dans notre société.