II convient d’opérer la jonction entre l’insistance de Kierkegaard sur le paradoxe et la dualité de la langue-objet et de la métalangue dans la conception contemporaine. Le paradoxe chrétien impose à celui qui le rencontre l’alternative de la foi et du scandale, mais le travail de l’intelligence se poursuit, norme par les exigences de la cohérence formelle, au niveau de la réflexion sur cette rencontre. La mentalité du scandale incline à poser la fausseté de l’incarnation dans le champ de la discussion et suggère ainsi le piège d’en poser, en antithèse, la vérité.