De nombreuses personnes estiment que la vie humaine est sacrée, et donc que sa destruction intentionnelle n’est jamais justifiée. A partir d’une réflexion sur la notion de ‘qualité de vie’, nous tentons de montrer que l’affirmation de ce caractère sacré ne se justifie pas et qu’il faut changer notre appréciation de la valeur de la vie. Il en résulte que, dans certains cas, lorsque la qualité de vie est trop basse, la destruction directe et intentionnelle d’une vie humaine, que ce soit la sienne ou celle d’autrui, est permise. Cette conclusion est ensuite appliquée aux diverses variétés d’euthanasie et à l’assistance au suicide.