Commentant l’ultime élément du Symbole des Apôtres, la foi en la vie éternelle, l’auteur s’attache à en dégager la signification actuelle. Alors même que la notion pourrait évoquer la perspective d’une sérénité, d’une félicité paisibles, au-delà de toute limite et de toute vicissitude, l ‘auteur montre que si l’on veut vraiment comprendre ce que cette notion signifie, il faut affronter toutes les contradictions qui se dressent contre elle et toutes les tensions qu’elle suscite. Il devient alors possible de comprendre qu’elle ne nous renvoie pas en dehors du temps, mais qu’elle constitue une manière offensive et exigeante de nous rapporter à notre temporalité et à notre mort.