La connaissance du livre qui est à l’origine du débat que restitue le présent numéro ne nous paraît pas nécessairement requise pour entrer dans les questions posées. Le lecteur pourra néanmoins éprouver le désir de savoir de quoi l’ouvrage est fait. D’où le présent résumé, descriptif. Le propos s’articule en trois parties : De certains héritages historiques à l’horizon d’une tâche (1); Une exemplarité : le christianisme (2); Une pertinence publique (3). À noter d’entrée: le christianisme ne se tient pas ici au fondement. Il est traité comme un lieu où se donnent des éléments fonciers et des procès à déchiffrer, mais qui le dépassent : qui le précèdent, qui n’y sont pas réductibles, qui le débordent. Le christianisme en présente une cristallisation, à déchiffrer. L’articulation d’ensemble se déploie par ailleurs selon un axe historique, entre des héritages de large amplitude et de teneur complexe – l’ouvrage le souligne et l’explicite – et une responsabilité large également : les coordonnées de la réflexion sont celles de la société, contemporaine et publique.