Dans le présent article, la question de la prédestination est essentiellement considérée comme une question de langage théologique. Ce langage connaît deux extrêmes qu il doit éviter: 1. le pur subjectivisme, 2. l’identification de Dieu avec le destin. Il est montré que ces deux écueils peuvent être évités en partant d’un rapport essentiel entre acceptio et acceptatio. Dès lors, on découvre que la doctrine de la double prédestination parle plutôt de l’antagonisme entre expérience religieuse et réflexion théologique.