L’auteur se demande si la question de l’éthique minimale n’est qu ‘une question procédurale ou si elle ne présuppose pas une décision en faveur d’un minimum de vérité substantielle. Il en appelle en ce sens à une éthique optimale, empruntant davantage à l’optique de Michael Walzer qu ‘à celle de Ruwen Ogien. Une telle éthique optimale, outre son orientation proprement philosophique, entretient des liens spécifiques avec une certaine conception de la théologie publique et de sa contribution au débat philosophique et politique.