Une correspondance inconnue de Jacqueline de La Harpe, jette de nouvelles lumières sur la fin de carrière de Jean-Pierre de Crousaz : celle avec Jean-Henri-Samuel Formey, futur secrétaire de l’Académie de Berlin. Elle débute par une lettre à Crousaz du 1er avril 1738, où Formey dit avoir été si frappé par l’Examen du pyrrhonisme ancien et moderne qu’il en a tiré un abrégé jugé digne de l’impression. Le Berlinois proposant alors à Crousaz d’y joindre ses réflexions, leurs relations sont alimentées pour une demi-douzaine d’années, avec l’apport d’un tiers, le naturaliste et poète Albert de Haller, déterminé à donner une traduction allemande partielle de l’Examen.