M. Billeter nous présente la vie, la pensée, l’œuvre de Li Zhi jusqu’en 1590, date d’apparition de son premier ouvrage important, le Livre à brûler*. Les douze dernières années doivent faire l’objet d’un travail ultérieur. Mandarin sans fortune, à la carrière errante et médiocre, Li Zhi est un personnage très remarquable en ce que son œuvre et sa vie même expriment une contestation et une «démystification» (p. 60) poussées jusqu’à leurs dernières conséquences du mandarinat, cet ensemble d’institutions qui a régi la société chinoise depuis le milieu du XIe siècle jusqu’à la première révolution (1911), voire jusqu’à la seconde (1949). [Jean-François BILLETIER. Li Zhi, philosophe maudit (1527-1602): contribution à une sociologie du mandarinat chinois de la fin des Ming, Genève, Droz, 1979, 311p. (Travaux de droit, d’économie, de sociologie et de sciences politiques, n° 116.)]