L’auteur examine la thèse du théologien Bernard Hort, «Contingence et intériorité», consacrée à l’œuvre philosophique de Pierre Thévenaz. Après avoir reconnu la légitimité d’une interprétation théologique de la philosophie thévenazienne, D. Müller s’interroge sur l’hypothèse des deux Thévenaz, sur le durcissement hénologique imputé au deuxième Thévenaz et sur la compréhension du protestantisme que B. Hort lui oppose.