La théologie réformée ne s’est jamais intéressée de près à la question de la beauté. Pourtant, il est possible de penser théologiquement la beauté, à partir de trois lieux qui sont étudiés successivement : Dieu, la création, la culture. Les deux premiers peuvent se réclamer de Barth et de Calvin, le dernier de Tillich, que l’auteur n’étudie malheureusement pas. Cette étude déjà très complète devrait être poursuivie en direction de la christologie et de la pneumatologie, ce qui ouvrirait la beauté à la dimension trinitaire de Dieu. [Matthias Zeindler, Gott und das Schöne. Studien zur Theologie der Schönheit (Forschungen zur systematischen und ökumenischen Theologie 68), Göttingen. Vandenhoeck & Ruprecht. 1993.]