La pensée de Gabriel Marcel se présente essentiellement comme une ontologie de la relation intersubjective. Par la relecture des textes publiés dans Les hommes contre l’humain, cette étude vise à situer les enjeux éthiques de cette pensée lorsqu’elle exerce sa clairvoyance sur le terrain de la critique des idéologies, du jugement politique et de l’évaluation des formes «désenchantées» de notre culture. [Gabriel Marcel, Les hommes contre l’humain. Préface de P. Ricœur, nouvelle édition, Paris, Editions universitaires, 1991]