Cette «étude critique» présente la très remarquable synthèse que propose Christoph Theobald, à lafois contribution à la compréhension de ce qu ‘est le christianisme et à la fois mise en place de son histoire récente, depuis le XIXe siècle. On y trouve en même temps une série de typologisations des manières de faire oeuvre de théologie, qui répondent à chaque fois à des défis précis, socio-culturels, que Theobald cerne avec beaucoup d’acuité. Après un passage en revue de la synthèse proposée, s ‘efforçant d’en dire les axes directeurs, l’article ouvre, sur fond d’accords assez largement partagés, quelques questions qui peuvent valoir comme démarcation ou comme relance. Elles touchent principalement à une asymétrie, ici requise, entre transcendance et monde, et à une validation à trouver des particularités, résistant à ce qui pourrait être trop l’évanouissement d’un geste pur, spirituel, un «style» d’existence à même les différences du monde.