Les penseurs de la Renaissance puis les «classiques» ont dénigré le discours scolastique médiéval. Pour lui contester l’avantage de la philosophie, ils l’ont caractérisé par son dogmatisme théologique et surtout par ses lourdeurs et étrangetés formelles. A plusieurs égards, ce constat est exact. Il constitue une invitation à visiter et étudier cette différence du discours médiéval et des pratiques scolastiques, à reconstruire cette conscience autre de la pratique «philosophique» et, peut-être, à reporter sur nos propres pratiques le constat de dogmatisme.