Les théorèmes de complétude et d’incomplétude de Gödel forment un tout. Ils éclairent la nature très complexe des êtres mathématiques, même de ceux qui passent pour élémentaires. L’image des mathématiques qui en résulte présente une analogie surprenante avec celle que dressait le philosophe Proclus au cinquième siècle de notre ère.