Que peut-il ou doit-il en être du religieux et de la croyance en modernité séculière? La question conduit à revenir sur l’histoire de la modernité et de son affirmation propre. Sur cet axe, on examine ici le destin qui a affecte le croire, au gré d’une comparaison culturelle plus large que l’Occident, d’une histoire plus différenciée de ce même Occident et d’une interrogation sur les redistributions contemporaines. Notre présent s’en trouve mis autrement en perspective et la sécularité revisitée, comme, du coup, ce qu ‘il en est de nos sociétés, traversées de phénomènes d’homogénéisation symptomatiques quant à l ‘histoire dans nous provenons et quant à nos déploiements présents justement. Adossé à un autre balisage du terrain que ce qui a pu sous-tendre les théories classiques de la sécularisation, le texte balise la tâche qui nous requiert aujourd’hui, faite d’un autre investissement des particularités culturelles et religieuses et d’une autre manière de dire ce qui les dépasse.