Commençons par écarter deux malentendus qui ne manqueraient pas de trahir le message de celui que nous honorons aujourd’hui. Le premier tendrait à réduire toute la pensée de Charles Werner à une pensée d’historien obstinément tournée vers le passé. Ce serait fort mal comprendre celui qui, vers la fin de sa vie, écrivit un ouvrage très court mais très dense, d’où toute préoccupation historique est exclue: Essai d’une nouvelle monadologie. Il s’agit de cinquante paragraphes qui peuvent se résumer ainsi: Voici ce que je pense aujourd’hui de l’homme, du monde et de Dieu.