Revue de théologie et de philosophie
depuis 1868
  • Actualités
  • Présentation
  • Instructions aux auteurs
  • Comités
  • Recensions
  • Archives
    • Rechercher un article

Le bonheur parfait dans les premiers commentaires latins de l’Éthique à Nicomaque

Au début du XIIIe siècle, les maîtres de la Faculté des arts de l’Université de Paris furent les premiers à commenter les trois premiers livres de l’Ethique à Nicomaque d’Aristote, qui venaient d’être traduits en latin par Burgundio de Pise. Ils y rencontraient des conceptions diamétralement opposées à celles de la doctrine chrétienne dont leur culture était imprégnée. Alors que la théorie aristotélicienne du bonheur (eudaimonia) attribue à l’homme un rôle décisif dans la réalisation de son bonheur, les maîtres es arts de cette époque préfèrent insister sur la perfection du bonheur transcendant et incréé. Pour commenter l’Éthique à Nicomaque, ils puisent aux sources néoplatoniciennes et dans le fonds théologique chrétien.

Lien vers l’article

Rewritten Bible ou Bible in progress? : La réécriture des traditions mémoriales bibliques dans le judaïsme et le christianisme anciens
Siger de brabant : une réponse grammaticale au problème de l’être et de l’essence

RThPh   •  

s