L’épreuve du doute est condition fondamentale du travail du théologien. Mais elle est également condition fondamentale de l’existence des croyantes et croyants. Partant de cette double hypothèse, l’article se donne pour but d’explorer la fécondité du doute, en travaillant pour ce faire sur les deux plans de la théologie et de la foi dont la théologie entreprend de rendre compte. S’inspirant de quelques modèles issus d’époques diverses de l’histoire des idées, l’auteur tente de mettre en lumière la contribution fertile du doute dans le travail théologique en tant que tâche actuelle.