Strauß entend travailler au profit des visées émancipatrices modernes. Il le fait par une relecture de l’histoire du christianisme, universalisant notamment ce qui était concentré en christologie : ce qui est dit là d’un homme – Jésus – doit valoir pour l’homme comme tel. La tentative de Strauß de fonder la liberté du sujet prendra finalement une forme post-chrétienne. On peut en outre se demander, avec Nietzsche, si elle ne fait pas l’impasse sur la facticité et la particularité, échouant du coup à assurer la liberté dans son individualité effective concrète.