Comme son sous-titre l’indique, cet article a pour but de développer un contrepoint au livre de Pierre Gisel qui fait l’objet du débat présenté dans ce numéro. En dialogue critique avec cet ouvrage, il tente de formuler une autre manière de concevoir la théologie aujourd’hui. Après avoir explicité les conditions et la base d’accord de ce dialogue, il reprend successivement la question de la définition de la théologie, le problème des rapports entre théologie et sciences des religions et les difficultés liées à la relecture des héritages, pour se terminer par une évaluation globale du projet de Pierre Gisel.